Trois projets de l'École sélectionnés par Campus Condorcet

Les Ateliers Campus Condorcet visent à soutenir des actions de coopération scientifique portées par des équipes des établissements et organismes fondateurs du campus.

Référentiels géo-historiques sémantisés pour les humanités

Ce projet est porté par Vincent Jolivet, responsable de la mission projets numériques à l'École, et Carmen Brando, ingénieure de recherche à l'EHESS.

Le recours aux SIG pour l’indexation, la cartographie et l’analyse des sources est croissant. Des référentiels de données géo-historiques existent mais leur hétérogénéité et la difficulté d'intégration qui en découle, découragent leur utilisation dans d’autres contextes.

Cet atelier, en réunissant les équipes spécialisées du Campus, vise à tirer parti des possibilités offertes par le Web de données pour favoriser le partage et l’intégration des référentiels qu’elles maintiennent. Il reposera notamment sur les dictionnaires topographiques, numérisés par le CTHS.

Les savants positivistes et leurs réseaux scientifiques nationaux et internationaux (1857-1914)

Ce projet est porté par Bruno Delmas, professeur émérite de l'École des chartes, et Olivier Rey, chargé de recherche au CNRS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Les partenaires du projet sont : le Comité des travaux historiques et scientifiques, l'université Paris-I Sorbonne, la Maison Auguste Comte et l'École normale supérieure (ENS).

Dans un contexte de renouveau des études comtiennes, ce projet entend aborder deux sujets complémentaires : d'une part, l'étude de la postérité d'Auguste Comte jusqu'à la Première Guerre Mondiale. D'autre part, l'étude des savantes positivistes et de leurs réseaux. En effet, les positivistes ont été amenés à constituer des sociétés de propagande et d'éducation populaire ou à investir des sociétés savantes proprement dites. Cette approche centrée sur les sociétés savantes est une démarche novatrice.

Quand s’ouvrent des archives : collections du palais impérial d'Éthiopie (1^re moitié du XX^e siècle)

Ce projet est porté par Eloi Ficquet (EHESS) et Jean-Pierre Bat (ENC).

Une conférence, en lien avec ce projet, intitulée « Les archives du Négus : re-découverte d'un fonds inédit » sur les archives secrètement conservées dans le Vieux Palais de Ménélik à Addis Abeba depuis la chute du Roi des Rois d'Éthiopie, a été donnée à l'École des chartes en juin 2017.