L’École inaugure la salle Édith Thomas sur le Campus Condorcet

Lundi 13 mai, l’École nationale des chartes - PSL a inauguré sur le Campus Condorcet sa nouvelle salle de séminaire Édith Thomas. Cette cérémonie, labellisée par la Mission Libération, a été l’occasion de rendre hommage à cette grande figure chartiste du XX^e siècle, femme engagée, qui incarna pour ses contemporains la figure de « la résistance courageuse ».

Plusieurs discours ont été prononcés pour saluer la mémoire d’Édith Thomas et célébrer l’implantation de l’École sur le Campus Condorcet, respectivement par :

M. François Tavernier, directeur général du Campus Condorcet
M^me Michelle Bubenicek, directrice de l’École nationale des chartes - PSL (consulter son discours)
M. Christophe Gauthier, directeur du Centre Jean-Mabillon
M^me Claire Tignolet, coordonnatrice administrative de l’Urfist de Paris (consulter son discours)
M. Roger Nougaret, président du CTHS (consulter son discours)
M. Fabien Sudry, préfet et directeur général délégué de la « Mission du 80^e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire »
M^me Odile Welfelé, archiviste paléographe et conservatrice générale du patrimoine (consulter son discours)

À l’occasion de cet hommage, l’ampleur des activités de l’École nationale des chartes - PSL, au sein de ses 550 m² sur le Campus Condorcet, a été rappelée. Désormais déployée sur deux sites (Richelieu – Condorcet-Aubervilliers), l’École a choisi d’installer au Campus Condorcet à la fois son équipe de recherches - le Centre Jean-Mabillon - et ses deux instituts rattachés, le Comité des Travaux Historiques et Scientifiques (CTHS) et l’Unité Régionale de Formation à l’Information Scientifique et Technique (Urfist) de Paris.

L’Urfist de Paris a rejoint en 2023 le bâtiment de recherche Nord du Campus Condorcet, aux côtés du Centre Jean-Mabillon et du CTHS, implantés en ces lieux depuis 2019.

En savoir sur le bâtiment de recherche Nord

C’est une joie que d’inaugurer aujourd’hui, en votre présence, la salle Édith Thomas de l’École nationale des chartes - PSL, au sein du bâtiment nord du Campus Condorcet d’Aubervilliers. L’École des chartes a en effet accompagné, dès ses débuts, et avec un volontarisme que je souhaite souligner aujourd’hui, le projet du Campus Condorcet, grand campus universitaire dédié comme chacun sait aux sciences humaines et sociales. Notre établissement peut ainsi se targuer d’avoir été et de demeurer « membre fondateur » du Campus Condorcet.

Michelle Bubenicek, directrice de l’École

Reportage photographique de la cérémonie

Michelle Bubenicek dévoile la carte de combattant volontaire de la Résistance d’Édith Thomas © ENC - cl. Didier Plowy
Fabien Sudry, préfet et directeur général délégué de la « Mission du 80^e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire », et Michelle Bubenicek, directrice de l’École © ENC - cl. Didier Plowy
Discours de François Tavernier, directeur général du Campus Condorcet © ENC - cl. Didier Plowy
Discours de Michelle Bubenicek, directrice de l’École nationale des chartes - PSL © ENC - cl. Didier Plowy
Discours de Christophe Gauthier, directeur du Centre Jean-Mabillon © ENC - cl. Didier Plowy
Discours de Claire Tignolet, coordinatrice administrative de l’Urfist de Paris © ENC - cl. Didier Plowy
Discours de Roger Nougaret, président du CTHS © ENC - cl. Didier Plowy
Discours de Fabien Sudry, préfet et directeur général délégué de la « Mission du 80^e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire » © ENC - cl. Didier Plowy
Discours d’Odile Welfelé, archiviste paléographe et conservatrice générale du patrimoine © ENC - cl. Didier Plowy
Photo de groupe à l’issue de la cérémonie d’inauguration de la salle Édith Thomas © ENC - cl. Didier Plowy

L’ensemble du parcours d’Édith Thomas témoigne de ses nombreux engagements : romancière primée trois fois, journaliste et grand reporter, membre de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR), communiste, résistante, membre du Comité national des écrivains pendant la Seconde Guerre Mondiale, membre de deux cabinets ministériels (1936 et 1944), membre du comité directeur de l’Union des femmes françaises, directrice d’un journal féminin, historienne, bibliothécaire, militante anticolonialiste des droits de l’homme et de « l’humanisme féminin », membre du jury du prix Femina.

Cet événement a obtenu le label Mission Libération de l’État.