Appel à stages pour le master « Technologies numériques appliquées à l’histoire »

Le master « Technologies numériques appliquées à l’histoire » vise à former des spécialistes en ingénierie de la donnée et du document numérique. Les futurs diplômés sont appelés à travailler dans des institutions patrimoniales (archives, bibliothèques, musées), des laboratoires de recherche en sciences humaines, ou des entreprises privées dans le domaine des infrastructures de données et de l’archivage numérique. Ils peuvent y exercer des fonctions d’ingénieur ou analyste des données (modélisation et traitement de données, édition scientifique numérique, visualisation de données, publication web…) ou de responsables de projet ou mission numérique (conduite de projet numérique, analyse de processus, spécifications et cahiers des charges…)

Le 2e semestre du master 2 est consacré à un stage professionnel de 3 mois minimum pour lequel nous acceptons chaque année des offres de stage, dans le cadre du présent appel, entre octobre et janvier de l'année universitaire en cours. Nous recevons chaque année plusieurs dizaines d'offres de stages, parmi lesquelles les étudiants et étudiantes peuvent faire leur choix. 

A réception de l'offre de stage, un échange entre la responsable pédagogique du master et l'organisme d'accueil permet de valider les missions envisagées. Les offres seront diffusées en 3 phases : première phase le 12/11, deuxième phase le 12/12, troisième phase le 12/01. Il est conseillé d'envoyer les offres de stage au plus tôt afin de leur assurer une meilleure visibilité.

La formation en M1 comprend un socle de connaissances générales sur les sources historiques et les documents patrimoniaux, du Moyen Âge à nos jours (sources archivistiques et juridiques, livre et médias, méthodologie d’étude et de traitement des sources, culture numérique, plus une langue vivante).

Le premier semestre de M2 comprend 6 unités d’enseignement :

• UE1 : cycle de vie du document numérique (numérisation, signalement, archivage et pérennisation, normes archivistiques dont EAD, OAIS et SEDA, accès et interopérabilité, API)
• UE2 : édition scientifique numérique (TEI, LaTeX, XSLT, XQuery et bases de données XML)
• UE3 : traitement de la donnée (modélisation de bases de données, web sémantique, langages de requête : SQL et SPARQL, traitement des données, datavisualisation)
• UE4 : fondamentaux de l’informatique (conduite de projet, connaissance des systèmes d’information, Linux, initiation à la gestion de serveur web)
• UE5 : initiation à la programmation et au développement web (HTML, CSS, Javascript, Python dont Flask et SQLAlchemy)
• UE6 : anglais appliqué (dont IIIF)

Pour finaliser leur année, les étudiants doivent effectuer un stage mettant en œuvre les compétences acquises lors de ce premier semestre.

Le stage inclut obligatoirement le rendu d’un livrable technique, qui peut prendre par exemple les formes suivantes :

• cahier des charges, spécifications ou analyse de processus pour le développement d’une application ou d’une chaîne de traitement de données (ex. archivage numérique, dématérialisation…)
• modélisation, analyse ou annotation de données ou de documents numériques en vue de traitements informatiques
• traitement d’un jeu de données ou d’un corpus en vue de son exploitation ou sa valorisation
• prototype d’application, d’édition numérique, de chaîne de traitement de données.

Le stage peut inclure de la saisie de données (transcription, catalogage, etc.) si celle-ci est nécessaire à la compréhension des enjeux du projet, cette activité restant inférieure à 20% du temps consacré au stage. Le stage donne suite à la rédaction d’un mémoire qui a vocation à apporter une vision problématisée des documents ou données étudiés et des choix technologiques effectués, et fait l’objet d’une soutenance entre mi-septembre et mi-octobre. L’évaluation du 2ᵉ semestre de M2 porte sur le stage, le mémoire, le livrable technique et la soutenance.

L’étudiant est encadré durant son stage par un responsable technique et scientifique dans l’équipe d’accueil et accompagné par un tuteur de l’école qui joue le rôle de référent technique et de directeur de mémoire.

Entreprises privées, services d'archives, bibliothèques, laboratoires de recherche, etc., sont autant d’institutions qui peuvent accueillir nos étudiants, en France comme à l’international. L’organisme d’accueil met à disposition de l’étudiant les moyens nécessaires à l’accomplissement de la mission (bureau, poste informatique) et assure la gratification du stage suivant la législation en vigueur.
Les étudiants choisissent leur stage entre début décembre et fin janvier. 

Les stages commencent début avril pour 3 à 6 mois. Dans le cas d'un stage de 6 mois, la convention de stage doit inclure des jours de congé ainsi que 20 jours ouvrés réservés à la rédaction du mémoire de fin d'études. Le télétravail est possible suivant les conditions de l'organisme d'accueil.

Voici quelques exemples de sujets de stage ayant eu lieu en 2023-24 :

• Vision par ordinateur et collections patrimoniales : modèles et cas d’usage. L’exemple du fonds Jean Royère conservé au Musée des Arts décoratifs de Paris
• Jumeau numérique et patrimoine aéronautique : la gestion des données au cœur du projet C-ADER
• Cent ans de recensement français en une base de données, l’exemple Socface. Interdisciplinarité et recherche partenariale au service du traitement de données à grande échelle.
• Exploration visuelle d’une base de données : apports de la datavisualisation à l’interprétation des analyses physico-chimiques des enluminures. Carte interactive, frise chronologique et fac-similés numériques
• Développement d’une fonctionnalité d’import de métadonnées pour l’archivage des systèmes d’information. Cas d’usage de l’application Archifiltre
• La découvrabilité des contenus culturels à l’heure du big data patrimonial. Cas d’usages à la Radio-télévision Suisse (RTS) 

Voir :

→ La liste complète des sujets de mémoires 2023-24
→ Plaquette du master
→ Maquette du M1
→ Maquette du M2