Rémi Mathis, archiviste paléographe (prom. 2007), donne une conférence intitulée « L'usage personnel des estampes anciennes », dans le cadre du cycle « Du rare à l’unique ».

Mardi 10 juin 2014

  • École nationale des chartes, 19, rue de la Sorbonne, Paris 5e
  • 17h

Notice biographique

Rémi Mathis, archiviste paléographe (prom. 2007), est depuis 2010 conservateur des collections du XVIIe siècle au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France. Il est également rédacteur en chef des Nouvelles de l’estampe et chargé de cours à l’École nationale des chartes en « Histoire et techniques de l’estampe ». Ses recherches portent principalement sur l’histoire de l’imprimé (estampes, livres), ainsi que sur le jansénisme et l’histoire diplomatique au XVIIe siècle.

Résumé

L’estampe telle qu’elle est produite et utilisée aux XXe et XXIe siècles est trompeuse. Œuvre d’art, encadrée, elle est admirée avec déférence. Il n’en est rien sous l’Ancien Régime, où l’estampe a des usages plus diversifiés, qui sont tout simplement ceux d’une image. D’une image que l’on collectionne et que l’on classe, que l’on met en couleur, que l’on découpe et que l’on colle, que l’on décore ou corrige… À travers des exemples d’usages et de réutilisations – prévues ou non par les auteurs des estampes en question – il s’agit de montrer comment l’estampe instaure un lien entre producteurs et utilisateurs ; voire se trouve être le support d’une importante créativité, au-delà du cercle des créateurs reconnus comme tels.

L’usage personnel des estampes anciennes

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