Pauline Chougnet (BnF) et Jean-Philippe Garric (université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne) donnent une conférence en ligne intitulée « Dessins d’architecture dans les collections de la BnF », dans le cadre du cycle « Trésors de Richelieu », organisé par l’Institut national d’histoire de l’art, la Bibliothèque nationale de France et l’École nationale des chartes.

Mardi 17 novembre 2020

  • Visioconférence
  • 18h15

Si les projets pour la Bibliothèque (royale, impériale ou nationale) ont écrit plusieurs chapitres importants de l’architecture française, de Robert de Cotte à Dominique Perrault, en passant par Étienne Louis Boullée et Henri Labrouste, ses collections imprimées et manuscrites, textuelles et iconographiques, permettent d’en retracer plus largement l’histoire. Les dessins d’architecture conservés au département des Estampes et de la photographie forment en effet une collection sans équivalent d’œuvres et de documents graphiques, de la Renaissance aux grandes expositions universelles, présentés, analysés et mis en valeur dans l’ouvrage La ligne et l’ombre. Dessins d’architectes XVIᵉ-XIXᵉ siècle (2020). Ses auteurs, à travers la présentation d’une sélection de pièces particulièrement remarquables, évoqueront la richesse et la complexité de l’usage du dessin par les architectes (à la fois outil d’apprentissage, de conception et de communication) et l’importance de cet imaginaire pour la « civilisation de l’écrit » qui est aussi une « civilisation de l’espace bâti ».

Cycle « Trésors de Richelieu »

L’Institut national d’histoire de l’art, la Bibliothèque nationale de France et l’École nationale des chartes organisent la 10e édition des Trésors de Richelieu. Conservateurs, chargés de collections, historiens de l’art, du spectacle, de la mode, de la musique, de la littérature et spécialistes des textes échangent autour d’une œuvre ou d’un document et partagent ainsi leurs savoirs avec un large public.

Chaque conférence est l’occasion de présenter des œuvres d’art, des manuscrits, des livres rares, des partitions musicales ou des objets sortis exceptionnellement des réserves de la BnF, de l’INHA et de l’ENC. Ces pièces sont filmées en direct à l’aide d’une caméra, qui en reproduit les plus infimes détails sur le grand écran de l’auditorium de la galerie Colbert. Autour de ce dispositif se noue un dialogue associant histoire des collections, matérialité des œuvres, contextes de création et de diffusion et apport à la recherche passée et contemporaine.

→ En savoir plus sur le programme 2020-2021

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