Françoise Banat-Berger

Professeur associée à l’École nationale des chartes d'archivistique contemporaine (pérennisation des données numériques)

Après une formation à l’École nationale des chartes, Françoise Banat-Berger a travaillé aux Archives de Paris avant de devenir chef du service des archives au ministère de la Justice où elle s'est consacrée principalement d'une part au traitement archivistique et à la valorisation scientifique des archives contemporaines de la Justice et, d'autre part, aux travaux menés alors au sein du ministère sur l'évolution de droit de la preuve dans l'environnement numérique et sur les questions d'archivage numérique. Elle a ensuite rejoint la direction des Archives de France, où elle a occupé plusieurs postes : des politiques de normalisation pour le traitement et la conservation des archives au développement de politiques sur l'archivage numérique, et enfin à la définition de la politique archivistique. Nommée sous-directrice en charge de la politique archivistique en 2010, elle devient directrice des Archives nationales en septembre 2014, renouvelée en 2017. En 2019, elle est nommée directrice du service interministériel des Archives de France.

Elle a par ailleurs rejoint l’École des chartes en tant que professeur associée afin d’impulser des actions de formation (formation continue, formation initiale pour le master 2 de l’École des chartes) et de sensibilisation à l’archivage numérique.

Sa démarche est de tenter de nourrir sa pratique professionnelle de réflexions plus théoriques et à l’inverse, de nourrir d’études de cas concrètes et riches sa réflexion théorique ainsi que ses actions de formation et ainsi de contribuer à faire travailler ensemble des praticiens et des chercheurs.

Ses projets en cours concernent principalement, en collaboration avec Christine Nougaret, autour de la traduction des productions du groupe de travail international et interdisciplinaire InterPares (International Research on permanent Authentic Records in Electronic Systems) dirigé par le professeur Luciana Duranti (Université de Colombie Britannique), une réflexion sur la diplomatique et l'archivistique des données et documents dans un contexte numérique.