• Revue : Bibliothèque de l'École des chartes (171)
  • Pages : p. 199-225

Résumé

L’Infortiat, l’une des trois parties du Digeste médiéval, a été traduit en français au XIIIe siècle. Sa traduction nous est aujourd’hui connue par deux manuscrits formant la tradition directe, auxquels s’ajoute le manuscrit unique du Livre de jostice et de plet, qui puise à cette traduction pour les extraits tirés de l’Infortiat. Le présent article met au jour les relations qui régissent les trois témoins français et en tire des enseignements en vue d’éditions critiques de la traduction proprement dite d’une part, du Livre de jostice et de plet de l’autre. Enfin, il permet de mieux comprendre la circulation des traductions savantes du droit romain et d’interroger à nouveaux frais le statut du manuscrit unique du Livre de jostice et de plet.

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