Juliette Gaultier, archiviste paléographe (prom. 2018), participe à « Ma recherche en 180 secondes », proposée par l'École, la BnF, et l'INHA dans le cadre des Journées européennes du patrimoine 2018. Elle présentera sa thèse d'École intitulée « Que l'Europe soit esclave tant qu'elle veut, moi du moins je suis libre », édition critique de la correspondance européenne d'Achille Murat (1830-1833).

Résumé : « En 1830, lorsqu'il apprend la nouvelle de la Révolution de Juillet, Achille Murat, fils aîné de Caroline Bonaparte et de Joachim Murat, vit des récoltes de sa plantation en Floride et de son métier d'avocat, qu'il exerce dans le sud des États-Unis. Les bouleversements politiques rappellent le neveu de Napoléon en Europe où, frappé par une loi d'exil, il ne peut entrer ni en France, où il nourrit le projet de restaurer un Empire, mais un Empire « républicain », ni en Italie, dont il se voit déjà ceindre la couronne. À travers une correspondance riche de presque 600 lettres, conservées tant à la BnF (dép. des Manuscrits) qu'aux Archives royales et militaires de Belgique pour l'Europe, mais aussi à l'université de Floride et à l'université de Stanford, outre-Atlantique, se dessine le portrait d'un prince devenu planteur, d'un exilé devenu penseur politique, d'un Bonaparte devenu américain ».

nan

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