Guy-Michel Leproux, archiviste paléographe (prom. 1984) et directeur d’études à l’École pratique des hautes études (EPHE), publie Les Cinq Livres de Marin Le Bourgeois, avec Audrey Nassieu Maupas, maître de conférences à l’EPHE, et Élisabeth Pillet, conservateur du patrimoine à la Ville de Paris, aux éditions de l’Institut d’histoire de Paris. 

Présentation

Surtout connu aujourd’hui pour l’exécution d’armes exceptionnelles, Marin Le Bourgeois fut un personnage hors du commun. En tant que peintre, il resta pendant quarante ans au service des rois Henri IV et Louis XIII ; il fut aussi ingénieur et inventeur, et correspondit avec Nicolas Fabri de Peiresc. Il mourut en 1634 à Lisieux, sa ville natale, où il résida habituellement tout en bénéficiant d’un atelier dans la Grande Galerie du Louvre.

On connaissait son Petit traité de l’analème vertical dédié au secrétaire d’État Martin Ruzé de Beaulieu. On peut désormais lui attribuer un ouvrage plus conséquent, rédigé dans les dernières années de sa vie. Ces Cinq Livres décrivent de façon très concrète les procédés qu’il a mis au point et employés pour peindre, sculpter, mouler et décorer toutes sortes de matériaux et d’objets. Ils justifient l’éloge que fit de lui le mathématicien David Rivault de Flurance, qui le tenait pour un « homme du plus rare jugement en toutes sortes d’inventions, de la plus artificieuse imagination et de la plus subtile main à manier un outil de quelque art que ce soit qui se trouve aujourd’huy en Europe ».

→ Consulter la fiche de l’ouvrage

Partager sur les réseaux sociaux

Actualités de chartiste