Emanuele Arioli, archiviste paléographe (prom. 2013) et maître de conférences en langues et littératures médiévales à l’Université Polytechnique Hauts-de-France, a reçu le prix Louis Forest de la Chancellerie de Paris pour sa thèse de doctorat intitulée Un roman arthurien retrouvé : Ségurant ou le Chevalier au Dragon (XIIIe-XVe siècles) et dirigée par S. Lefèvre et M. Zink.
Ce travail, qui prolonge sa thèse de l’École des chartes Ségurant ou le Chevalier au Dragon. Roman arthurien inédit (prix Auguste Molinier 2013 et Madeleine Lenoir 2013) dirigée par Françoise Vielliard, paraîtra en trois volumes chez l’éditeur Champion au cours de l’année 2019, grâce au soutien de la Société de l’École des chartes.
Sa recherche met au jour un grand roman de la légende du roi Arthur qui remonte au XIIIe siècle et raconte l’histoire d’un chevalier, Ségurant le Brun, qui accomplit des exploits extraordinaires et devient célèbre à la cour du roi Arthur, avant qu’un enchantement le contraigne à poursuivre un dragon illusoire. Cette œuvre est demeurée jusqu’à présent inconnue, car dispersée dans un très grand nombre de manuscrits et de fragments que Emanuele Arioli a réunis en sillonnant l’Europe pendant sept ans.