Décès d’Odile Boussel (prom. 1964)

Née le 24 novembre 1939 à Paris (xii^e), Odile Boussel devient archiviste paléographe en 1964.

Ayant opté pour la filière des bibliothèques, elle choisit de s’investir dans la lecture publique et sera l’une des premières chartistes à tenter l’aventure des bibliothèques centrales de prêt, ces « BCP » itinérantes, dont les bibliobus allaient porter des livres aux habitants des petites communes dépourvues de bibliothèques municipales : des services encore peu répandus à l’époque, qui dépendaient alors de l’État et, plus précisément, du ministère de l’Éducation nationale.

En 1964, elle devient donc bibliothécaire à la bibliothèque centrale de prêt de la Côte-d’Or, qui venait d’être créée, puis est nommée, en 1965, directrice de la bibliothèque centrale de prêt de la Dordogne où elle exerce jusqu’en 1973.

Elle poursuit ensuite sa carrière dans un domaine tout différent en occupant, jusqu’à sa retraite en 1999, le poste de conservateur de la bibliothèque de la iv^e section de l’École pratique des hautes études. Elle a notamment apporté son concours à l’élaboration du catalogue des sources de l’histoire de la section.

Elle était chevalier des Palmes académiques (1995).

Sa thèse d’École (1964) porte sur L’Institutio regia de Jonas d’Orléans. Un miroir des princes du ix^e siècle.