Décès d’Anne-Marie Hayez (prom. 1955)

Née le 1^er juillet 1931 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), Anne-Marie Hayez devient archiviste paléographe en 1955. Elle intègre la même année le CNRS pour contribuer au Potthast (Repertorium fontium historiae medii aevi), sous la direction du professeur Fawtier.

Après un séjour romain et une installation à Avignon (1964), elle entreprend et achève l’analyse des Lettres communes d’Urbain V (1362-1370) et de Grégoire XI (1370-1378), en collaboration avec l’École française de Rome, sous l’égide de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT). 

Elle s’est montrée pionnière dans l’utilisation de l’informatique, appliquant ses possibilités au traitement des Suppliques adressées à Urbain V. Dans ces travaux au long cours, elle a reçu le soutien indéfectible de Lucie Fossier.

Anne-Marie Hayez a été lauréate de la médaille de bronze du CNRS en 1988. Elle était ingénieur de recherche honoraire depuis 1996. 

Ses travaux de recherche (prosopographie avignonnaise, ville d’Avignon...) ont été versés aux archives départementales de Vaucluse.     

Sa thèse d’École (1955) porte sur Le quartier Saint-Merry de Paris, des origines à la Révolution.