Charles-Éloi Vial, archiviste paléographe (prom. 2011) et conservateur au département des manuscrits de la BnF, publie La famille royale au temple. Le remords de la Révolution 1792-1795, aux éditions Perrin (août 2018).
Quatrième de couverture
« Le 10 août 1792, l'émeute parisienne renverse le trône fragile de Louis XVI. Trois jours plus tard, la famille royale est enfermée au Temple, dans un donjon édifié au XIIIe siècle. Dans ce lieu sinistre périront successivement le roi, sa femme Marie-Antoinette, sa sœur Madame Élisabeth, tous trois guillotinés ; et enfin son fils, le dauphin “Louis XVII”. Seule survivante, la fille du couple royal, Marie-Thérèse de France, sera finalement libérée le 19 décembre 1795, après une détention de plus de mille jours.
Entre-temps, les thermidoriens ont tenté de terminer la Révolution en faisant oublier la Terreur, avant que le Directoire ne remplace la Convention. Pour la première fois, un historien se penche sur l'histoire globale de cette captivité. Nourri de nombreuses archives encore inexploitées, Charles-Eloi Vial raconte avec un sens rare de la narration le quotidien des captifs et brosse le portrait de l'ensemble des protagonistes du drame, la famille royale au premier chef, mais aussi les geôliers, les employés, les gardes et les visiteurs, sans oublier les figures politiques souvent rivales à l'instar d'Hébert et de Robespierre.
Ce récit prenant interroge enfin la Révolution, et plus précisément la Terreur, sur l'antinomie entre la grandeur de ses principes et certains de ses actes. Un grand livre sur un lieu d'histoire et de mémoire, qui incarne et marque l'origine de la guerre entre les deux France. »
Revue de presse
- Quand la famille royale découvrit la prison du Temple (ActuaLitté, Audrey Le Roy, 4 sept. 2018)
- La famille royale au Temple. De Charles-Eloi Vial (Le Forum de Marie-Antoinette, 28 juil. 2018)
- Charles Éloi-Vial : « La fascination pour les cours anciennes répond à une méconnaissance du passé... » (Paroles d'Actu, Nicolas Roche, 19 juil. 2018)
Charles-Eloi Vial a consacré sa thèse d'École des chartes aux Chasses impériales de Napoléon Ier.