Des <em>Nefs des folles</em> à l’<em>Éloge de la Folie</em> : perspectives transculturelles au tournant du <span class="small-caps">XVI</span><sup>e</sup> siècle

<p>Dans la mouvance de la <em>Nef des fous</em> de Sébastien Brant, les <em>Stultiferae naves</em> (<em>Les Nefs des folles</em>), prosimètre latin composé vers 1500 par l’imprimeur humaniste Josse Bade, offrent une perspective vétérotestamentaire de la folie du monde visant à concilier la doctrine de l’imitation du Christ et l’héritage classique. Cet effort de synthèse entraîne à son tour deux types d’adaptation&nbsp;culturelle&nbsp;: d’une part, la <em>Nef des folles selon les cinq sens de nature</em> réalisée par Jean Drouyn, qui s’inscrit dans la tradition didactique de la <em>Nef des fous</em>&nbsp;; d’autre part, l’<em>Éloge de la Folie d’Erasme</em>, chef-d’œuvre de la pensée paradoxale qui exercera une influence non négligeable sur l’esthétique humaniste renaissante.</p>

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