L’École propose en 2021 un séminaire intitulé « Sciences du patrimoine - sciences du texte. Confrontation des méthodes », conçu et organisé par Thibault Clérice, responsable pédagogique du master « Technologies numériques appliquées à l’histoire », et Elsa Marguin-Hamon, directrice de la recherche et des relations internationales à l’École. 

Jeudi 10 juin 2021

  • nan
  • 18h-19h30

 

Séminaire « Sciences du patrimoine - sciences du texte » (séance 4)

Publié le 17 mai 2021

Séminaire « Sciences du patrimoine - sciences du texte » (séance 4)

Sciences du patrimoine et sciences du texte se trouvent soumises aux injonctions qui s’étendent aujourd’hui à l’ensemble du champ scientifique : produire une donnée trouvable, accessible, interopérable, réutilisable.

Et d’un côté comme de l’autre, l’horizon des possibilités offertes en matière de traitement et d’exploitation de ces données – fouille profonde, visualisation, analyse automatique, etc. – ne cesse de croître, permettant de renouveler la connaissance des objets du patrimoine, écrit, visuel, bâti, audiovisuel, etc.

Objectifs, méthodes, démarche : tout tend à rapprocher deux univers disciplinaires qui pour autant peinent à se parler, à se (re)connaître, à partager les modèles qu’ils développent.

C’est dans l’optique de confronter les méthodes et d’échanger sur des expériences déjà réalisées ou en cours, que l’École nationale des chartes convie des chercheurs, responsables de collections, data scientists relevant de ces deux grands domaines d’activité scientifique à des rencontres, qui s’étendront sur 5 mois, à raison d’un rendez-vous mensuel, du 4 février au 10 juin 2021, de 18h à 19h30.

Programme 

  • 4 février 2021, 18h-19h30 : « Travail d’ingénieur, travail de philologue : effets de bord ». Marc Smith (ENC-PSL), Le projet Making & Knowing (université Columbia), des données textuelles à l’archéologie expérimentale et retour / Loïc Bertrand (Paris-Saclay), De l’objet patrimonial à la donnée numérique : questionnements sur le rôle frontière des outils et modalités analytiques
  • 18 mars, 18h-19h30 : « Données ouvertes, données durables : pour une seconde vie de la donnée ». Claire Pacheco (C2RMF), Des données pour l’avenir : L’accélérateur Grand Louvre d’Analyse élémentaire / Laurent Romary (INRIA), L’initiative TEI Lex 0 – améliorer l’interopérabilité des dictionnaires informatisés
  • 8 avril, 18h-19h30 : « Des données à l’interprétation : quelles limites ? ». Nicolas Perreaux (LaMOP), La régionalisation du lexique diplomatique (viiie-xiiie siècles). Enquêtes stylométriques dans les Cartae Europae Medii Aevi (CEMA) / Anthony Pamart (MAP), Défis et perspectives de la fusion d’imagerie 2D/3D pour la documentation patrimoniale
  • 20 mai, 18h-19h30 : « Données pour tous : moyens et enjeux d’une vulgarisation réussie ». Alix Chagué (INRIA), CREMMA : une infrastructure mutualisée pour la reconnaissance d'écritures manuscrites et la patrimonialisation numérique / Michel Jordan (CYU - ETIS), Nicolas Priniotakis (CYU – ETIS), Reconstituer Versailles : le programme VERSPERA, au service de la compréhension du patrimoine bâti / Djordje Kuzmanovic (Ubisoft), La construction des mondes virtuels à l’aune de l’histoire

Cette séquence aura exceptionnellement trois interventions de 20 minutes chacune.

  • 10 juin, 18h-19h30 : « Données et modèles prédictifs au service de la compréhension et de la conservation du patrimoine ». Jean-Baptiste Camps (ENC-PSL), Manuscrits perdus, manuscrits survivants : apports d’un modèle dynamique de transmission des manuscrits / Valérie Lee (CYU), Michel Jordan (CYU – ETIS), Les outils de deep learning au service de l’évaluation et de la conservation des archives

 

 

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