La présence des migrations noires sous l'Ancien Régime connaît un nouvel élan historiographique depuis plusieurs années, permettant désormais de mieux quantifier et connaître finement cette cette immigration particulière, encadrée tout au long du XVIIIe siècle par plusieurs législations successives.

Évènement terminé

Jeudi 4 avril 2024

  • École nationale des chartes, 65 rue de Richelieu, Paris 2e
  • 18h-19h30

Le terrain bordelais, en particulier, a fait l'objet d'une thèse d'École des chartes en 2017. L'exploitation de nombreux corpus d'archives, très éclectiques (archives administratives, registres paroissiaux, archives notariales, état civil...) a permis de retracer la vie quotidienne de ces figures au sein du premier port colonial français et, en croisant les sources, de recréer certains parcours de vie.

Marie-Thérèse Reyne est l'une d'entre elles : elle commence sa vie comme esclave dans les colonies françaises et en métropole avant d'être affranchie à Bordeaux à la fin de sa vie. L'étude de son parcours singulier permet d'évoquer les multiples formes prises par les migrations noires et métisses en France jusqu'à la Révolution.

Marie-Reyne, d’esclave à libre

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