L’École des chartes et l’École française d’Extrême-Orient organisent le colloque « Les chartistes et l’Asie : destins croisés de l’École nationale des chartes et de l’École française d’Extrême-Orient ».
Jeudi 15 novembre 2018 - Vendredi 16 novembre 2018
- 1er jour : ENC, 65, rue de Richelieu, Paris 2e (salle Delisle)2e jour : EFEO, 22, avenue du Président Wilson, Paris 16e (1er étage de la Maison de l'Asie)
- 9h-18h
L'École française d'Extrême-Orient et l'École nationale des chartes ont souhaité s'associer pour la première fois de leur histoire afin de se pencher sur leur passé et leurs centres d'intérêt communs contemporains. Les chartistes et les membres de l'École française d'Extrême-Orient ont-ils pu se croiser et se croisent-ils encore ? Les liens sont anciens. Rappelons que Louis Finot, qui a eu la charge d’organiser la Mission archéologique permanente de l’Indochine en 1898 – devenue l’École française d’Extrême-Orient en 1900 – était chartiste. Paul Boudet, autre chartiste, fut d’abord recruté par l’EFEO – qui déplorait alors l’état d’abandon des archives de l’administration indochinoise – avant de devenir le directeur des Archives et Bibliothèques de l’Indochine.
Ces deux Écoles ont, en outre, des centres d’intérêt communs : d’une part, une mission de préservation du patrimoine, d’autre part, une tradition de recherche dans des domaines tels que l’histoire et la philologie, s’appuyant sur l’archéologie, sur l’épigraphie et sur l’étude de corpus manuscrits. Elles partagent également des partenaires historiques – l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, le Collège de France, l’École Pratique des Hautes Études – et se retrouvent aujourd'hui au sein de PSL.
Les chartistes venus en Indochine et les membres de l’EFEO ont connu un même contexte historique, traversant successivement la période coloniale, avec des institutions propres à faciliter leurs recherches sur le terrain, puis celle des indépendances les amenant à se pencher sur la question, inédite pour eux, de la répartition des fonds entre la France et les nations nouvellement constituées.
Nous verrons que leurs activités ne se limitent pas à cette partie de l'Asie ni à cette période et que l’intérêt des chartistes pour l’Asie est toujours là, entre recherches, travaux sur des fonds conservés en bibliothèque et dans des services conservant des archives et enseignement de l’archivistique.
Programme du colloque « Les chartistes et l’Asie »
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