L’École nationale des chartes - PSL, le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) et les Archives nationales organisent une table ronde intitulée « Le Dictionnaire topographique de la France, de l’imprimé au référentiel géo-historique ».
Mardi 25 janvier 2022
- 65, rue de Richelieu, Paris 2e (salle Delisle)
- 17h
En savoir plus sur la mise en ligne de la nouvelle application
Le Dictionnaire topographique de la France, monument d’érudition publié à partir de 1861 sous forme de volumes départementaux par le Comité des travaux historiques scientifiques (CTHS), constitue un instrument de travail incontournable pour l’identification et l’étude des toponymes anciens. Quelque 150 ans plus tard, le CTHS a entrepris la conversion numérique de cette collection.
Publié en cette fin d’année 2020, le nouvel outil de recherche, une application développée par la mission projets numériques de l’École nationale des chartes en partenariat avec les Archives nationales, offre désormais une meilleure couverture du territoire national et va au-delà de la seule mise en ligne des volumes imprimés. Grâce au liage des entrées et à leur géolocalisation, il renouvelle en profondeur les données réunies dans les dictionnaires par leur transformation en référentiel géo-historique. L’API ouverte et documentée en favorise les réutilisations.
À l’occasion de cette mise en ligne, une table ronde réunissant historiens, professionnels de la conservation et spécialistes des données numériques permettra de discuter des opportunités scientifiques et techniques offertes par le Dictionnaire topographique de la France.
Table ronde introduite par Michelle Bubenicek, directrice de l’École des chartes, Bruno Ricard, directeur des Archives nationales, et Christophe Marion, délégué général du CTHS, et animée par Jean-Charles Bédague (Service interministériel des Archives de France), avec la participation de :
- Sébastien Nadiras (Archives nationales, Centre d’onomastique)
- Olivier Canteaut (École nationale des chartes, Centre Jean-Mabillon) et
- Vincent Jolivet (École nationale des chartes, mission projets numériques)
- Raphaëlle Lapôtre (Campus Condorcet, Grand équipement documentaire)
- Joseph Suel (Archives départementales de Seine-Maritime)
- Nicolas Perreaux (Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris)