Philippe Plagnieux et Nathan Schlanger, professeurs à l’École, organisent une après-midi de conférences données à l'occasion des journées nationales de l'archéologie : « La fouille des abords de l’église Saint-Germain-des-Prés, présentation d’une opération en cours » et « L'archéologie de la Grande Guerre ».

Samedi 18 juin 2016

  • 65, rue de Richelieu, Paris 2e (salle Delisle)
  • 14h-17h

La fouille des abords de l’église Saint-Germain-des-Prés, présentation d’une opération en cours

Avec Jean-François Goret, département d'histoire de l'architecture et d'archéologie de Paris (DHAAP).

Le Département d’Histoire de l’architecture et d’Archéologie de Paris a mené une première intervention au sud et au chevet de l’église Saint-Germain-des-Prés dans le cadre du projet de rénovation des peintures murales à l’intérieur de l’édifice. Elle a livré de nouvelles données sur la vaste nécropole aristocratique mérovingienne qui était déjà bien documentée par les fouilles de Théodore Vacquer dans la seconde moitié du XIXe siècle. Une phase d’inhumation antérieure ainsi que des tombes des XIe-XIIe siècles complètent les découvertes funéraires. Enfin, des observations sur des maçonneries relevant des différents états d’édification de l’église ont pu être réalisées.

L’École accueille sur son site le résultat d’un projet collectif élaboré dans le cadre du Labex Cap (cinquième thème « Patrimoine visuel, patrimoine urbain et paysager ») : l’édition des principales sources écrites et iconographiques concernant la restauration de l’église parisienne de Saint-Germain-des-Prés au XIXe siècle → en savoir plus

La fouille des abords de l’église Saint-Germain-des-Prés, présentation d’une opération en cours

L'archéologie de la Grande Guerre

Avec Gilles Prilaux, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)

Lors de la Grande Guerre, des millions d’hommes ont vécu l’enfer des « orages d’acier » et des tranchées qui ont marqué durablement le territoire. Des tonnes de débris métalliques et près de 700 000 disparus y sont toujours ensevelis. Au gré des fouilles préventives liées à l’aménagement du territoire, des traces tangibles remontent du sol : tranchées, abris de fortune, munitions de tout calibre et restes humains sont mis au jour. Ces vestiges apportent un nouvel éclairage à la connaissance de la guerre de 14-18. En identifiant, analysant et interprétant les témoins les plus significatifs issus de fouilles préventives, les archéologues permettent en effet de documenter des aspects méconnus de la Grande Guerre : sépultures, habitats, vie quotidienne, artisanat…

L’archéologie de la Grande Guerre

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