Nicole Lemaitre, membre de la section « Histoire des mondes modernes, de la Révolution française et des révolutions » du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) organise les journées d’étude intitulées « Histoire locale, patrimoine et histoire générale ».

Jeudi 17 novembre 2022 - Vendredi 18 novembre 2022

  • Centre de colloques du Campus Condorcet, place du Front populaire, Aubervilliers (salle n°100 le jeudi | auditorium n°250 le vendredi)
  • 9h-18h

Les sociétés savantes, qu’elles soient historiques, archéologiques, littéraires ou naturelles se modifient lentement aujourd’hui pour devenir des expertes du patrimoine historique et naturel. Jusqu’au XXe siècle, elles ont joué un rôle essentiel dans la promotion de l’histoire et la défense de l’identité d’un territoire. Elles ont contribué à unifier les méthodes scientifiques et historiques et à créer un sentiment d’appartenance plus vaste que la petite patrie, comme l’avait demandé le fondateur du CTHS, François Guizot, dès 1834.  Dans cette aventure, la France s’est créé une identité nationale particulière, très différente de celle de l’Allemagne ou de l’Angleterre par exemple. 

Longtemps courtisées par les « savants » comme le montre la base de données « La France savante », ces sociétés ont été boudées par les universitaires depuis une génération car ils ne savaient comment utiliser la masse de leurs publications et de leurs objets. Or depuis l’avènement d’internet et la construction de sites, depuis plus encore l’édition sur Persée des anciens bulletins, la donne semble avoir changé et le travail des sociétés locales être mieux valorisé. Leurs publications sont désormais accessibles mais fragilisées par une perte de sérieux dans le référencement de l’écriture de l’histoire en particulier. Quoi qu’il en soit, les historiens généralistes voire globaux, les archéologues, les défenseurs de la faune et de la flore recommencent à utiliser ce trésor.

Comment et pour quels récits les sociétés locales et les historiens utilisent-ils ces publications ? Qu’en est-il maintenant à l’ère de Wikipédia et de Facebook ? Comment identifier les nouvelles questions posées par le monde qui nous entoure et comment les sociétés locales peuvent-elles y répondre ?

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