Entre le XVIIIe et le XXe siècle, de la Révolution française à la Révolution russe, l’idée de progrès a incontestablement comporté des attitudes « mémoricides » qui ont mené à la destruction de certaines archives.

Vendredi 22 septembre 2017

  • 65, rue de Richelieu, Paris 2e (salle Léopold-Delisle)
  • 17h

Ce sujet est au cœur de l'ouvrage Identity and Loss of Historical Memory. The destruction of archives (éd. Peter Lang, 2017), présenté par les auteurs Igor Filippov et Flocel Sabaté, professeurs d'histoire médiévale, dans le cadre du nouveau cycle « Quatrième de couverture ». En effet, l'histoire des archives est un sujet largement négligé par la plupart des historiographies nationales alors qu'une des questions importantes est celle de la représentativité des sources documentaires disponibles et la possibilité même d'estimer correctement l'état des choses dans les sociétés du passé. Il s'agit donc en premier lieu du problème de la mémoire historique, notamment des tentatives, surtout pendant les périodes révolutionnaires, de la détruire, de la modifier ou d'y subsituter une autre mémoire plus acceptable du point de vue idéologique et politique.

Partant de leur ouvrage, les deux auteurs insisteront sur l'importance scientifique de la réflexion sur les circonstances et les raisons de la disparition de documents et de fonds particuliers et leur conséquence pour la recherche historique afin de concevoir la façon dont il faudrait étudier le passé avec les seuls restes d’un véritable naufrage documentaire.

→ Consulter la fiche de l'ouvrage Identity and Loss of Historical Memory

Archives et mémoricide : que reste-t-il aux historiens ?

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