• Dans Die Sprachen der Frühen Neuzeit. Europäische und globale Perspektiven

Résumé

Alors que les langues utilisées lors des congrès de paix sont au coeur d’âpres négociations, la pratique linguistique dans le cadre de représentations permanentes ne semble pas faire l’objet de la même tension. Ces dernières viennent pourtant concrétiser la reconnaissance par un État de la souveraineté d’un autre et qualifient par les formes adoptées dont fait partie le choix des langues, la nature des relations ainsi établies. Il s’agit donc dans cette contribution de questionner le rôle des langues dans la revendication et la reconnaissance de la souveraineté d’un État : sur quels fondements et avec quelles répercussions une langue est-elle choisie par deux États ? Dans quel mesure son usage procède-t-il de revendications juridiques, politiques ou d’habitudes culturelles ? Comment interpréter l’usage de plusieurs langues dans le cadre d’une même pratique diplomatique ? Ces questionnements s’appliquent tout particulièrement aux relations du royaume de France avec les Pays-Bas et les principautés d’Empire afin de mettre en valeur les tensions inhérentes aux souverainetés contestées ou revendiquées en contexte de conflit (guerre de Quatre-Vingt-Ans, guerres de Religion, guerre de Trente Ans).

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