- Revue : Dix-septième siècle (285)
- Pages : p. 61-79
Résumé
L’examen des testaments de douze gradués de la Faculté de théologie au cours de la période 1600-1640 montre que l’habitus universitaire n’annule pas l’entretien d’un groupe familial ou social parfois très présent quand le patrimoine à laisser est important. Lorsque celui vient à manquer, les réflexes universitaires ou sociaux s’affirment avec plus de vigueur, traçant des lignes de piété et de sociabilité qui recoupent souvent l’investissement relatif des anciens gradués dans leur institution formatrice. L’université n’est pas toujours la seconde famille des théologiens, mais elle l’est assurément lorsque ceux-ci ont donné et donnent le meilleur de leur existence à la vie des collèges.