• Université : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)

Résumé

La restauration des films muets en couleurs apparaît dans les années 1970. Au départ effectuée grâce à la photochimie, elle se tourne vers le numérique dans les années 2000. A la naissance du cinématographe, les films étaient peints à la main. Petit à petit, d’autres techniques furent inventées, comme le pochoir, le teintage ou le virage. Ces méthodes, difficilement reproductibles aujourd’hui, sont les témoins d’un autre temps, celui du spectacle cinématographique. Ainsi, si le numérique permet de restaurer une version du film, il ne pourra pas reconstituer l’appareillage du cinématographe des années 1900. De la coloration manuelle à sa restauration actuelle, laboratoires et cinémathèques français et italiens tentent de transmettre un patrimoine.

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