• Revue : Bibliothèque de l'École des chartes (Tome 140-2)
  • Pages : p. 215-233

Résumé

La prise en charge par l'État de la lutte contre les épidémies caractérise le XVIIIe siècle. Durement frappé par la recrudescence des maladies contagieuses, le diocèse de Rennes bénéficie de l'organisation sanitaire qui se met en place, d'abord épisodiques et ne reposant que sur la distribution des remèdes et des consultations d'Helvétius, les secours prennent un tour nouveau après 1740 avec l'envoi sur le foyer de la maladie de praticiens qualifiés et d'établissement de «marmites» pour nourrir les malades pauvres, le tout aux frais du roi .Après 1770, ces secours en vigueur la fin du siècle sont complétés et organisés méthodiquement et par écrit par des intendants philanthropes, inquiets de en chaînement des épidémies meurtrières et, pour avoir perdu nombre de leurs compétences traditionnelles au profit des parlements et des états, plus disponibles que leurs prédécesseurs.

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