• Revue : 1895 revue d’histoire du cinéma (56)
  • Pages : p. 173-187

Résumé

Jusqu’à la fin des années 1940, les historiens du cinéma n’ont guère été tendres avec l’expérience du Film d’Art. Dans le meilleur des cas, cette dernière est considérée par les tenants d’une histoire cinéphile (Bardèche et Brasillach, Lo Duca, René Jeanne, etc.) comme le point de départ d’une production historique internationale lourde et sans intérêt ; Le Film d’Art – et tout particulièrement l’Assassinat du duc de Guise – semblent même parfois incarner un attentat contre l’esprit du cinéma. Malgré les résistances tardives des historiens cinéphiles, ce n’est qu’à partir des travaux de Marcel Lapierre, de Georges Sadoul et de Henri Langlois que le Film d’Art sera replacé dans son contexte initial de production et que l’on accordera à l’Assassinat du duc de Guise des qualités esthétiques novatrices qui en font un véritable tournant de l’histoire du cinéma.

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