• Revue : Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit (2)

Résumé

À propos de ce qu’il est convenu d’appeler l’« humanisme juridique », un des points les plus délicats à établir est de savoir si le programme défini, dès le début du XVIe siècle, par un Guillaume Budé, a pu conduire à une transformation de la science du droit (sources et méthodes). La réponse est incertaine parce que l’humanisme juridique, même en France, n’a pas supplanté immédiatement les doctrines anciennes et a dû parfois composer avec elles. Les derniers bartolistes français ont tous laissé des œuvres abondantes, souvent même marquées d’un certain gigantisme tendant vers l’encyclopédisme, œuvres abondantes et surtout très diversifiées. Nous ne retiendrons ici, par priorité sinon exclusivement, que ceux qui ont fait l’objet d’études approfondies, seules à même de fournir matière à une réflexion sur l’usage des sources, et donc, à proprement parler, sur leur culture juridique et non-juridique, à savoir Guillaume Benoît (1455-1516), Jean Pyrrhus d’Angleberme (ca. 1480-1541), Barthélemy de Chasseneuz (1480-1541), André Tiraqueau (1488-1558) et Charles Du Moulin (1500-1566), tous nés entre 1455 et 1500.

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