- Université : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Résumé
La thèse entend s’intéresser à l’histoire de l’exploitation dans la France hexagonale (1905-1919), à travers l’étude comparée de trois espaces urbains (Bordeaux, Nice, Saint-Étienne). Il s’agit d’étudier le processus de sédentarisation des premières salles et lieux de projection cinématographique afin de mettre en évidence les dynamiques contrastées d’un tel phénomène. L’institutionnalisation de la salle de cinéma dans l’espace public instaure une professionnalisation du métier d’exploitant·e ainsi que l’avènement d’un nouveau type de spectacle fait d’innovation et d’hybridation. Enfin, de nouvelles pratiques spectatorielles se font jour avec l’émergence de nouveaux standards de consommation. De même, les années 1910 voient les prémices d’une diffusion en cours de hiérarchisation au niveau local et régional, à défaut d’être encore national.